Bien que les techniques et méthodes de massage foisonnent, et que chacune d'elles apporte son lot de bienfaits, on peut s'entendre sur leur point commun: elles procurent toutes un réel résultat au niveau de la sphère affective.
Comment cela est-il possible?
Pour le comprendre, il vous suffit d'observer les troubles physiques, psychiques et/ou sociaux qu'éprouvent les personnes privées de toute caresse.
Au 19ème siècle, il n'était pas rare que des enfants meurent dans leur première année de vie à la suite d'une maladie appelée marasme, terme qui provient du Grec et qui signifie atrophie.
Bien plus tard, les médecins ont découvert que cette maladie était engendrée par le manque de caresses dispensées par la mère.
Il faut voir aussi que l'importance du manque de communication par le toucher est fondamentale à la genèse de la maladie de l'hospitalisme.
Une récente étude a démontré que des enfants privés de caresses affectueuses, en ressentent les conséquences jusque dans les os.
En effet, de petites lignes de croissance retardées apparaissent à l'extrémité du tibia et du radius; ces lignes s'appelle "lignes de Haris".
Bien mal nous fasse de croire qu'en vieillissant, notre besoin de caresses s'atténue. Cela est faux.
Car il a été démontré que le toucher affectueux régulier permet de vivre plus longtemps et dans de meilleures conditions.
Le toucher augmente la stimulation de sérotonine et d'ocytocine, et réduit le taux de cortisone dans le corps, ce qui a pour effet de réduire considérablement le stress.
La qualité du toucher améliore nettement la qualité de notre communication interpersonnelle.
Symboliquement, cette qualité du toucher nous permet d'être approchés par l'autre et d'être touchés par lui en toute confiance.
C'est pour ces raisons que nous ne devrions jamais renoncer à être touchés, et cela à n'importe quel âge.
mardi 11 décembre 2007
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